Les projets Sentinelles soutiennent des productions de qualité en voie d’extinction, protègent des régions et des écosystèmes uniques, réinstaurent des méthodes de fabrication traditionnelle, et sauvegardent les races natives ainsi que les variétés végétales locales. Chaque projet implique une communauté de petits producteurs et offre un soutien technique pour améliorer la qualité de la production, identifier de nouveaux points de vente et organiser des échanges avec des producteurs internationaux. La caractéristique fondamentale des Sentinelles est le rapport avec les producteurs et la réalisation d’initiatives concrètes en leur faveur. Créer une Sentinelle signifie entrer en contact avec les producteurs, les connaître, découvrir leur mode de travail et leurs difficultés, visiter les exploitations, connaître le contexte social, culturel, économique, analyser le marché et impliquer les communautés pour programmer ensemble des initiatives de valorisation.
Chaque projet des Sentinelles établit un « protocole de production » partagé avec les producteurs. Cet outil est important pour assurer une complète traçabilité, ainsi que des méthodes artisanales et une qualité élevée. Les protocoles prescrivent que les producteurs doivent : éliminer ou réduire les traitements chimiques, employer des méthodes qui respectent le bien-être animal, défendre les races natives et les variétés horticoles locales, utiliser des emballages écologiques quand cela est possible, et enfin favoriser l’utilisation des énergies renouvelables. Il existe plus de 400 Sentinelles dans plus de 60 pays du monde.
Pour plusieurs d’information, cliquez sur le lien : www.slowfoodfoundation.com/presidia


Depuis des milliers d’années, l’histoire du petit épeautre (Triticum monococcum) est étroitement liée à celle des civilisations méditerranéennes.
Depuis 2007, le Syndicat est aussi un organisme de défense et de gestion de l’IGP « Petit Epeautre de Haute Provence », pour le grain et depuis 2010 pour la farine. Ces producteurs ont rédigé un cahier des charges rigoureux qui suit les critères de l’agriculture biologique, et promeuvent leur produit avec l’appui des restaurants de la région et en participant aux foires et marchés locaux.
« Leï brousso dou Rouvé ! » Avant les années 1960, c’est à ce cri en langue provençale que les marchands de Brousse du Rove proposaient leur fromage d’exception dans les rues de Marseille.