Samedi 10 et dimanche 11 novembre 2007

D’appels en rappels, de mails perdus corps et biens dans un col ou épinglés par un sommet, le groupe de pionniers français a fini par quitter la mère-patrie : il fallait aller voir à quoi peuvent ressembler les pommes italiennes !

Pour commencer, éco. et écolos–certitudes obligent : le covoiturage avec 3 concentrations successives (Tallard, Le Lauzet et Meyronnes) pour absorber Sisteron, Vaumeilh, Gap, Embrun et Guillestre ; au final 2 émissions de CO2, en conduite « père de famille ». Jusque là, on a tout bon !

Arrêt déjeûner à Sambucco à « La méridiana » : et là, on vous recommande chaudement l’étape ! Unanimité quant au repas, sa qualité, sa fraîcheur, son abondance, etc…).

Puis en fin d’après-midi, sur le sommet d’une colline (où diable faut-il passer pour arriver là-haut ???) notre logement en agritourisme confortable et à 2 pas de Cavour : Roxana Turina à Bricherasio.

Sacs posés, tour du propriétaire fait, quelques mots avec l’hôtesse et nous filons à Cavour pour traquer la pomme avant de nous (re)mettre à table….
Et cette fois, c’est du sérieux : nous allons manger « tout pomme » !! à La Nicchia, en centre ville.

Mets recherchés, recettes originales, vins de bonne tenue, et quand le plat « principal » (sic !!!) arrive, nous arborons tous un sourire crispé : impossibilité physique d’avaler la moindre miette supplémentaire.

Avant de tenter de retrouver notre lit, petit crochet des amateurs par la cave : fabuleuse !

Nous serons reçus à nouveau par les propriétaires : les Turaglia, le dimanche matin à l’heure de l’apéritif (des bulles italiennes…), le temps de jeter des ponts vers le salon prévu à Gap ce printemps.

Le petit déjeuner chez Roxana fut également l’occasion de préparer une collaboration future, avec son exploitation et celle de partenaires locaux, voisins.

Dimanche matin, tout le groupe s’est éparpillé sur le salon (plus commercial qu’on ne le pensait) chacun repérant les invités possibles pour une collaboration transfrontalière. Le retour se fera en douceur (avec une halte à la filature de Caraglio).

En conclusion, nous pouvons tous le confirmer : il y a autant de virages pour passer le col d’e l’Arche, au retour qu’à l’aller !